Les
meetings en périodes électorales
Les
militants: une autre force pour AJAVON
Une victoire éclatante et limpide ne peut se
réaliser sans la contribution et la participation d’hommes et de femmes dynamiques c’est
ce qu’a compris Sébastien AJAVON, candidat à l’élection présidentielle 2016 qui
a fait une descente ce lundi 22 février sur le terrain de sport de l’école
primaire publique Vedoko 3 où l’attendaient impatiemment bon nombre de militant.
Ils veulent entre autre lui apporter leur soutient afin qu’il puisse rejoindre le fauteuil de
la MARINA le 6 avril prochain.
Mobilisation des
militants
Ils sont nombreux les militants qui
l’attendaient ce matin à 9h dans le sable du terrain de sport de vedoko. Ces militants
parlent de leur candidat et des autres. En T-shirt bleu ils espèrent bien
l’arrivé de leur candidat qui met déjà assez de temps à venir.
A 12h Sébastien AJAVON n’est toujours
pas là. La tension a commencé par monter petit à petit au sein de la foule. Composée majoritairement de femmes,ils n'ont pas manqué à se plaindre car la chaleur bat déjà son plein. Plantés sous un
soleil accablant et les pieds trainant dans un sable hyper chaud, les
militants manifestent leurs colères.C’est le cas de monsieur jean
baptiste qui s’exprime « nous sommes ici depuis le matin ; moi
particulièrement je suis venu ici tôt. C’est depuis 8h que je suis ici. Ce
n’est pas bien d’organiser un meeting qui doit débuter à 9heures et jusqu’à 13heures le
candidat n’est pas encore présent sur les lieux. C’est mon candidat mais moi je ne trouve pas en lui un
homme ponctuel.Les responsables d’organisation du
meeting quant à eux n’ont qu’une seule tache,
c’est d’apaiser cette foule immense envahit par la colère. Malgré la consolation, la foule manifeste toujours sa
colère. Vers 14heures et quart, pendant que certains individus résistent
encore à la chaleur, d’autres rentraient.
L’arrivé du candidat
Sébastien AJAVON
Sébastien
AJAVON, le présidentiable qu’une foule
immense attendait est enfin là.vétu en Bazin blanc, l’homme descend de
son véhicule. Tout d'abord,c'est les responsables d'organisations du meeting qui l'ont accueilli. Il sonnait
environ 15heures 02 minutes quand AJAVON fait son entrée sur le terrain de sport ; une entrée accompagnée des cris et des ovations venant de la part du public.
Quelques minutes après son installation, l’operateur économique partage avec
ses militants du dixième arrondissement les raisons qui l’ont conduit à poser
sa candidature et sa vision pour le Benin. Il n’a pas mis du temps à présenter
son programme de société au public. Comprenant son message, ses militants
l’ovationne a chaque fin de parole. Après avoir accomplit sa mission dans le dixième
arrondissement de Cotonou, Sébastien AJAVON se retire mais les militants quant
à eux n’ont pas bougé un pas.
La distribution de
l’argent
Le moment qu’ils attendaient est
venu ; c’est le partage du pain. Ce moment étant crucial pour ces militants,
ils n’ont pas du tout tardé à s’approcher auprès des responsable pour réclamer
ce pourquoi ils étaient là depuis le matin.
Dans un brouhaha, les militants réclament
leurs argents ; il s’agit d’une somme de deux milles francs CFA. Certains
l’ont eu d’autres non. C’est le début d’un autre mécontentement. La tension
étant trop élevée, ces militants qui n’ont pas pu recevoir leurs miettes, pour
manifester leurs colères n’ont pas hésité à insulter les responsables et même à
s’insulter entre eux. Ne pouvant rien faire à la fin, ils ont pris chacun le
chemin respectif de leur maison. Roger, un vendeur d’essence de contrebande, présent sur
le lieu n’a pas apprécié le meeting. Il renverse toute sa colère sur le
candidat et les membres d’organisation.
A 17 heures, tout le monde est rentré et le
terrain devient vide remplis des sachets d’eau et des affiches du candidat
AJAVON. Les bâches, les chaises en plastique, tout ont été dégagé et le terrain
de sport qui était bondé de monde devient un cimetière.
Les petites activités
commerciales lors du meeting
Si beaucoup sont là pour AJAVON, d’autres
femmes sont venus pour se faire de l’argent. Elles n’ont qu’un seul souci, c’est
vendre pour encaisser plus de sous. Parmi ces femmes battantes, il y a les
vendeuses de l’eau fraiche communément appelé pur-water qui sont dominant et aussi
les vendeuses du pain. Les lieux de meetings deviennent alors un marché pour
ces bonnes dames.