mercredi 6 septembre 2017

Invalidation des élections au Kenya 
Quelles leçons pour le Benin ?
La cour suprême kenyane a annulé les élections présidentielles du 08 août dernier après le recours de l’opposant Raila Odinga. L’analyse  de cette décision de la cour suprême kenyane permet de tirer des leçons aussi bien sur l’évolution de la démocratie béninoise que sur l’autonomisation de la justice au Benin.

Kamilou  BALOGOUN

Considéré comme l’un des meilleures démocraties africaines, le Bénin fait partie  des rares pays en Afrique où les élections sont organisées pacifiquement. Cependant, des irrégularités ou imperfections liées aux scrutins constituent un point que soulève la plupart des candidats.
Au Kenya, les résultats de la présidentielle du 08 aout dernier qui ont porté  le président sortant Uhuru Kenyatta au pouvoir ont été annulés par la cour suprême du pays suite aux recours faits par l’opposant,  Raila Odinga qui est arrivé deuxième à  cette même élection.
Cette nouvelle qui a envahi le monde doit servir d’exemple de maturité démocratique à tous les autres pays du continent. Le Benin étant l’un des pays où la démocratie siège encore depuis  plus de deux décennies doit  aller  à l’école du Kenya.

Les  leçons à tirer
La prise en considération du recours fait  par le candidat déchu montre que la justice Kenyane est autonome et fait son travail en toute équité.
Les irrégularités et illégalité ayant affectées l’intégrité de l’élection prouvent que les membres de la commission électorale, les observateurs internationaux et même les membres de la cour constitutionnelle ont failli à leur mission.
La cour kenyane a opté pour une décision audacieuse et salutaire pour avoir annulé les élections présidentielles suite à  de nombreuses imperfections. C’est un acte qui donne de bel exemple en ce qui concerne l’indépendance des institutions de l’Etat vis-à-vis du pouvoir exécutif.

Le  Bénin a évité le pire en 2011
Après la proclamation des résultats provisoires du premier tour des élections présidentielles de 2011  au Bénin par la commission électorale nationale autonome donnant pour vainqueur,  le président sortant Boni Yayi, l’opposant d’alors Me Adrien Houngbedji et d’autres candidats ont levé la voix pour contester  les résultats.
Contrairement au cas du Kenya, les  instituions judiciaires du Bénin n’ont pas pris en considération les nombreux recours faits par certains candidats. La cour suprême béninoise qui a fait du chemin jusque-là, peut s’inspirer  de son homologue du Kenya pour faire mieux  les années à venir.

En ce qui concerne le Kenya, une nouvelle élection présidentielle sera organisée le 17 octobre prochain et opposera le président sortant Kenyatta au leader de l’opposition Raila Odinga.

samedi 24 juin 2017

Mes premières heures en amour, les plus considérables de ma vie.

Mes premières heures en amour, les plus considérables de ma vie.

Nos premières relations amoureuses sont les plus déraisonnable mais souvent les plus saintes. Nous aimons sans s’en rendre compte. Nos rêves s’arrondissent de jour en jour et on se donne assez d’espoir. La vie devient une rose. Et chacun de son côté, quelque soit sa puissance reste et demeure toujours faible.

Crédit photo: IPERNITY
      Le premier chapitre de ma vie amoureuse est le plus déraisonnable. Je l’ai construit avec elle. Elle, c’est Sadiath. La plus belle déesse en son temps. Notre rencontre à été l’une des plus extraordinaires. On s’est connu grâce à Facebook. Au début c’était l’amitié. Nul d’entre nous ne pouvait s’imaginer qu’une simple amitié s’envolerait pour aller se reposer sur les ficelles de L’amour. Mais comme « la première amitié est parfois l’annonce du premier amour » l’on ne pouvait pas être étonné. Sadiath et moi avons eu de belles discussions en ce temps. Elle m’écrit, on parlait de tout et de rien. L’amusement est devenu notre jeu principal. On ne disait rien d’intéressant. Nos téléphones sont nos yeux et on ne se voyait que par là. Nous nous envoyons de belles images de nous. Nous n’avons que joué à la fantaisie au début. La première phase de notre amitié fut belle.

Une beauté indescriptible.

   Quand je vois les photos de mon amie, je suis ébloui. Quelque d’extraordinaire se manifeste en moi. Pour moi, elle était la plus belle fille au monde. L’unique sur qui je ne pouvais jamais tomber. Elle est fille calme, respectable, audacieuse mais peureuse. Elle a un comportement très appréciable. Du côté physique, elle est une « reine de beauté ». La beauté de ma copine est comparable à la blancheur du lait. Elle me donne toujours envie de la contempler chaque soir avant d’aller me coucher. De taille moyenne et d’une forme très slim, mais dulcinée est celle là qui a un visage très fin et doux. Elle et sa beauté m’ont embelli le cœur.

Un engagement amoureux exceptionnel

        Sa beauté m’a attiré. Mon cœur s’est incliné pour elle. Un soir, à la sortie des cours à 19h, alors que j’étais en première, je l’écris un message. Ce message fût donc ma première lettre de déclaration amoureuse. Elle m’accepta car il y a belle et bien longtemps qu’elle attendait cela de moi.
Pour la première fois, on s’est rencontré à la place Lénine à akpakpa - un des plus grands quartiers de Cotonou -. On a passé des heures ensemble à parler de nous.
Nos rencontres se multipliaient de jour en jour. La vie était belle pour nous et tout allait merveilleusement bien. On était les plus heureux amoureux au monde. On était heureux comme Adam et Eve étaient heureux dans le jardin d’Eden. Mais malheureusement, ce fut un jour que le serpent du mal intervint pour nous séparer et mettre fin à notre aventure.

En tout cas, pour moi, ce fut belle ma première expérience en amour et j’attends que cela soit le dernier car disait Tahar Ben Jelloun « le premier amour est toujours le dernier ».

jeudi 8 juin 2017

DAMSO : le nouveau chouchou du RapGame français

DAMSO : le nouveau chouchou du RapGame français

Le nouveau talent du Rap-jeu français empreinte pour la première fois le chemin de la grande révélation. De Dem’s à Damso, il est devenu d’emblée le révolutionnaire du rap belge. Sorti le 28 avril dernier, son nouvel album « IPSÉITÉ » atteint déjà le grand public avec des millions de vu.
Crédits photo: Sodam et Gomorrhe
De son vrai nom William Kalubi et parti de rien, l’artiste belge d’origine congolaise fait déjà ses preuves dans le monde musical. Discret dans son être et dans son art, le bruxellois devient aux yeux des amoureux du rap l’artiste de 2017.
Jeune rappeur de 24 ans, calme et posé sur ses textes, mais qui relate très souvent son vécu dans ses chansons, un artiste très déçu et tourmenté par les histoires de la vie et ces aléas.
D’une taille peu géante comme celle d’un joueur de rugby, et d’un visage adulte qui n’a rien à voir avec son âge, Damso a très souvent l’air de cet artiste courageux moins souriant et même parfois rancunier.
Quand l’on jette un coup d’œil sur sa main, on voit au bout d’un de ses doigts, une bague dorée. « Quand j’ai eu cette bague, je me suis dit que je vais percer avant qu’elle rouille, à une époque où je n’avais pas de domicile, je dormais à droite, à gauche avec ma petite valise. Elle n’a pas totalement rouillé. J’ai réussi ». Avait-il l’habitude de dire.
Intégré à 92i par Booba, l’artiste s’est fait connu sur le hit « Pinocchio » en featuring avec B2o et Gato. Il a également frappé avec son album « Batterie faible » qui a été certifié disque d’or en décembre dernier. Les sons tels que « autotune », « Graine de sablier » « Bruxelles vie » et « Amnésie » sont ceux qui ont enjolivés sa carrière musicale.
On assiste très souvent dans ses paroles un changement d’ambiance et d’humeurs alternant entre la mélancolie et le regret, la haine et la rancune, la jouissance et la dépression.
Avant la sortie de son nouvel album « IPSÉITÉ » qui a d’ailleurs été lancé le 28 Avril dernier, les accros du rap le voyait déjà dans la posture de l’artiste de 2017. Cette vision remarquable qui vient confirmer son talent sera à la base du progrès de cet nouvel album qui lui apportera gain, espoir et peut être l’amènera à être le plus aimé des épris du Rap français.
Kamilou BALOGOUN

lundi 17 avril 2017

«La fiscalité est telle une bible que l’on ne doit se permettre d’ignorer »

Olivier Zodehougan
Consultant fiscaliste
La fiscalité, ça vous dit quelque chose ? C’est à cette discipline que s’est consacré le premier numéro de la rubrique « LIVE CONSULTING » du forum « Club des Génies ». Olivier Zodehougan, conseiller fiscal, gérant du cabinet Olivier & ASSOCIES et membre du club à travers cet entretien nous rend visible l’environnement fiscal.

Forcément, c’est la première question qu’on pose au consultant fiscaliste : Olivier Zodehougan, c’est quoi la fiscalité ?   « en résumé, la fiscalité est l’ensemble des règles, des méthodes  et des lois que l’Etat et les collectivités mettent en place pour pouvoir percevoir ou collecter des taxes et impôts obligatoires auprès des citoyens »
Cette définition, Olivier l’a préparé se doutant bien que l’on commencerait par là.  Mais Au Bénin quels sont les impôts pour les personnes physiques ?  « Au bénin, par rapport aux personnes physiques qui sont considérées par le fisc comme une entité, nous avons ce qu’on appelle impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Le revenu est l’ensemble de tout ce qu’un individu peut  avoir au cours d’une période donnée comme ressource financière, ça peut être le salaire, les dividendes perçues par rapport à un placement financier ou bien à la bourse. Ça peut être également les intérêts perçues parce qu’on est actionnaire dans une société ou encore les revenus fonciers (la personne a un local ou bien un bâtiment qu’il met en location).
Donc tout ce qu’une personne peut percevoir comme argent ou ressource financière sont regroupés dans le revenu et sont soumis maintenant  à l’impôt sur le revenu.
     En effet, beaucoup considère seulement  l’IRPP comme « l’impôt direct que la personne physique doit payer par rapport au revenu qu’il perçoit » mais « En dehors de ça il y a d’autres taxes qui ne sont  pas directement liées à la personne, mais qui sont liées à l’acte qu’il commet. (Ex. Lorsqu’il s’en va dans un supermarché pour acheter un article qui peut être imposé à la TVA c’est-à-dire à l’impôt fixé par l’Etat sur tous les biens et Services vendus il débourse alors de sa poche en plus du prix d’achat hors taxe du produit, les 10% qui va faire la TVA qu’il va payer.
De façon exhaustive, on ne peut pas tout de suite dire que lorsque la personne physique emprunt de vous, il est assujetti à tel ou tel taxe mais de façon direct, il est assujetti à l’IRPP en fonction du revenu qu’il perçoit »

L’IRPP et l’IPTS
      L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et l’impôt progressif sur le traitement des salaires (IPTS) sont des termes utilisés  dans le secteur fiscal. Pour le fiscaliste, : « il faut comprendre  par IRPP tout ce qui rentre dans le revenu (Ex. le salaire). Ce  revenu est alors imposé à un impôt unique qu’on appelle (IRPP). On n’attend pas que le citoyen vienne présenter à la fin de l’année l’état de son salaire avant de l’imposer. Donc déjà à la source, au moment où l’employeur veut payer le salaire a son salarié, il retient l’IPTS. Lorsqu’une personne physique qui a d’autres sources de revenu veut faire sa déclaration annuelle de revenu pour être imposé à l’IRPP, il va déclarer son salaire perçut mais ce salaire ne sera plus imposer.
Pour un peu plus de clarté, prenons par exemple la périodicité des revenus, le salaire est mensuel mais pour pouvoir calculer l’impôt sur le revenu, on attend la fin de l’année. C’est à la fin de l’année que la personne va souscrire à une déclaration dans laquelle il va préciser tout le revenu qu’il a eu à gagner au cours de l’année.
En ce qui concerne le salaire qui est mensuel, on n’attend pas la fin de l’année pour l’imposer. Chaque fois que l’employeur  paye le salaire à son employé, il prend le soin de garder l’IPTS »

   Le citoyen lambda pense que l’impôt est destiné uniquement aux entreprises, aux personnes riches ou encore aux personnes qui mènent une certaines activités données. Mais pas seulement : « Tout citoyen doit payer l’impôt pour aider l’Etat, c’est-à-dire le pays dans lequel il vie et réside à pouvoir assurer ses fonctions régaliennes. C’est pourquoi les impôts et les taxes ont un caractère obligatoire et impersonnel. Ça s’applique à tout le monde. Que l’on soit pauvre ou riche, que l’on aie une activité ou pas, si la situation dans laquelle on est a un acte qui est assujetti  à un impôt donné on est obligés de souscrire et de payer cet impôt à bonne date parce que tous les impôts ont des échéances et au-delà des échéances, il y a des amandes et des pénalités qui s’y ajoutent. »
     En ce qui concerne l’économie africaine où la majorité des activités échappe à l’Etat « la plupart des pays africains particulièrement le Benin, n’arrive pas à cerner ou à collecter tous les impôts mais les efforts qui se font actuellement c’est par rapport surtout à ceux qui ont des commerces et aussi des revenus qui passent par les structures de microfinances et les banques bien organisées dans lesquelles l’Etat ou le fisc intervient déjà. Lorsqu’un revenu passe par les banques ou les institutions de micro finances, on le fait subir nécessairement les impôts et taxes.

De l’autre côté l’informel est en train d’être cerné un peu avec l’avènement de la taxe sur les produits et services (TPS) qui permet aujourd’hui à toute personne de pouvoir se retrouver dans une assiette donnée et aller payer librement son impôt. »

mercredi 8 mars 2017

8 mars: journée internationale des femmes

8 mars: journée internationale des femmes

ONT-ELLES ENFIN OBTENU UNE PLACE DANS LES SOCIÉTÉS AFRICAINES APRES DE LONGUES ANNÉES DE LUTTE POUR LEUR AUTONOMISATION ?

Le 8 mars est la date choisie par les Nations unies pour la célébration de la journée des femmes. Depuis des années, de nombreuses associations de femme en Afrique luttent pour l’autonomisation et l’émancipation des femmes. Mais aujourd’hui l’on constate  que le résultat de ces luttes n’a pas amélioré la situation. Malgré le changement de la condition des femmes dans certains pays de l’Afrique, la question de la parité ou de l’équilibre entre l’homme et la femme reste toujours et demeure.
 
Des femmes béninoises en marche
Officialisé par l’ONU en 1977, le 8 mars est une journée de manifestation à travers le monde pour faire le bilan sur la situation des femmes. Au Bénin, le sujet sur les femmes reste toujours une brûlante actualité. Ce combat qui a débuté depuis des années et qui a été mené par les régimes précédents n’ont pas abouti jusqu’à nos jours aux résultats escomptés. Malgré les activités et efforts menés par les associations et ONG  tel que l’association des femmes juriste du Bénin (AFJB), l’association des femmes solidaires du Bénin, l’ONG SINDO, l’ONG MENDEZ, le réseau des mamans modèles (REMAM), l’organisation des femmes aveugles du Bénin (orFeAB) dans le cadre de la promotion des femmes au Bénin, aucune évolution n’est observée. La phallocratie domine et le statut de « femme de maison » attribué aux humains du sexe féminin demeure toujours.
Plusieurs sont ces maux qui empêchent  les femmes de s’épanouir  et de s’intégrer dans les grandes instances de prise de décision. La culture béninoise qui a longtemps mis la femme en arrière-plan continu toujours de faire son chemin. Si  Aujourd’hui, l’on plaide pour l’égalité d’accès à la fonction entre l’homme et la femme c’est parce que la situation s’aggrave au fil des années. Les femmes sont très peu représentées dans de nombreux corps de métiers et sont même absente dans d’autres.
Femme Africaine
Les femmes sont très minoritaires dans le nouveau gouvernement béninois. Sur les 21 ministres du gouvernement constitué par le président béninois Patrice TALON, il n’y a que trois femmes qui occupent des postes ministériels. A l’assemblée nationale, la situation est encore pire, les femmes n’atteint même pas les 9%.
Ce problème de la faible présence des femmes dans de divers secteurs d’activité préoccupe bon nombre d’autorité. Au niveau de l’assemblée national, des reformes  basées sur le genre ont été envisagées par l’actuel bureau présidé par  Me Adrien Houngbedji. Cette réforme aura pour objectif de prendre en compte les femmes, de leurs céder  au moins 24 sièges au parlement.
Le président Patrice Talon quant à lui avait déjà notifié qu’il ne basera pas son mandat sous le signe de la parité. Cependant le problème est pris en compte par son gouvernement. Pour le ministre du travail et de la fonction  Mathys Adidjatou, les manifestations folkloriques ne sont plus au rendez-vous cette année. En effet, des journées de réflexion sur la condition des femmes seront organisées dans chaque localité du pays.
Il ne s’agira donc plus pour les femmes de se déplacer d’un département à un autre ou encore de s’approprier des tissus.
Cette année le thème choisi par le fond des Nations unies pour la femme est « les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50-50 d’ici 2030 ». C’est sans doute une vision noble mais qui demande assez d’effort à l’endroit des femmes. Les femmes doivent comprendre que la liberté ne se donne pas mais elle s’arrache et doivent prendre en main leur destin pour pouvoir triompher comme l’on fait beaucoup d’autres. Aujourd’hui les béninois sont fiers de voir Angélique Kidjo triomphé dans le monde entier, le chemin n’a pas été achevé en un seul jour. Le Liberia est fier d’avoir une femme présidente. Ellen johnson sirleaf (présidente en exercice de la CEDEAO) ne s’est pas levée pour demander à être présidente mais à revendiquer sa place féminine et s’est battue énormément.
Aujourd’hui, en Afrique, les hommes même sont conscients de leur échec dans l’exercice du pouvoir  c’est le tour donc des femmes.

Il faudra donc pour les gouvernants africains de réfléchir sur l’amélioration des conditions des femmes car elles ont aussi leur mot à dire.

                                                                                           Kamilou BALOGOUN

lundi 16 janvier 2017

Festival international du court métrage des écoles de cinéma :édition 2017

FICMEC:UN FESTIVAL DESORMAIS RENTRÉ DANS L'HISTOIRE DU CINÉMA AFRICAIN ET INTERNATIONAL

Les rideaux sont définitivement tombés le samedi 14 janvier 2017,sur la première édition du festival international du court métrage des écoles de cinéma. Il a connu son épilogue par le gala des récompenses tenu à l'hôtel Azalaï.la fête était belle et l'excellence célébrée.
FICMEC : le rendez vous desécoles de cinéma est définitivement créé pour se renforcer d'année en année grâce à l'heureuse et positive complicité de l'institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et des partenaires nationaux et internationaux. Ce festival qui a démarré le mercredi dernier a connu son épilogue le samedi 14 janvier 2017 par une cérémonie de clôture riche en couleur et en beauté. Plusieurs sont ces personnalités présentes à cette cérémonie solennelle.
Célébrée dans la salle de conférence GBEHANZIN de l'hôtel Azalaï (Cotonou ), cette fête de clôture s'est déroulée par la présentation du bilan de toutes les activités menées au cours du colloque international qui suivait ce festival. Portant sur le thème "l'audiovisuel à l'ere du numérique ", le rapport de ce colloque est fait et présenté par le professeur Serge BALIMA. Plusieurs allocutions et récompenses ont fait vibrer la salle de conférence GBEHANZIN de l'hôtel Azalaï remplie d'un public énorme composé desinvités de marque, des fondateurs d'école, de grands professeurs d'universités, des lauréats et étudiants.
Le CILECT l'un des grands partenaire de l'événement ayant à sa tête le président Gates HOLMES absent à la clôture du festival a été représenté. A l'occasion de sa prise de parole, le représentant du président du CARA CILECT a révélé au public la désignation du colonel Marcellin ZANNOU ,initiateur de l'événement, au poste de vice président du Centre international de liaison des écoles de cinéma et de télévision CILECT lors de la conférence qui s'est tenue le vendredi à l'institut supérieur des métiers de l'audiovisuel  ISMA.
Dans le cadre de la célébration de l'excellence,des félicitations et tableaux ont été décernés au meilleurs étudiants de L'ISMA suivies de la récompense des lauréats sélectionné par un jury composé de trois membres et présidé par le Docteur Elie YAZBECK de l'université de Beyrouth  (LIBAN). Au total, neuf 09 prix Ont  Été Décernés par le Jury. Il s'agit du prix du meilleur son, meilleur montage, meilleur film d'animation, meilleur images, meilleur film fiction, meilleur film du public,meilleur coup de coeur du jury, meilleur film d'engagement et
du grand prix Pascal ABIKANLOU.
Il est à noter que sur les 70 films, retenus pour ce festival, venant des 10 nations en compétition, 09 ont été sélectionnés par le Jury.
Le grand prix Pascal ABIKANLOU est décerné à un étudiant Camerounais.
Pour le président du jury, Elie YAZBECK, " l'Afrique n'a plus à faire ses preuves dans le monde du cinéma ".
Tout en saluant l'événement, les partenaires de ce festival ont été très court dans leur discours. Il s'agit du Directeur général de CANAL + BÉNIN et du grand entrepreneur.
Dans ces propos, le directeur général de CANAL+ BÉNIN a réaffirmé  sa volonté d'accompagner L'ISMA dans tous ses événements comme il le fait depuis des années.
Cette soirée de gala clôturé par l'allocution du promoteur du festival est achevée par la récompense de trois grandes personnalités fondateurs de l'événement. Il s'agit du professeur Théophile BALIMA de l'université de OUAGA 1er, HIEN Sié Docteur en musicologie et du Dr . Elie YAZBECK de l'université de Beyrouth.
Dans son allocutions, le président fondateur de L'ISMA  a souhaité un bon retour aux festivaliers dans leurs pays respectif.
FICMEC: un festival couplé avec un colloque international aura tenu la promesse d'une fête de l'excellence particulièrement réussie au grand bonheur du Bénin,de l'Afrique et du monde entier.

FICMEC

FICMEC:UN FESTIVAL RENTRÉ DANS L'HISTOIRE DU CINÉMA AFRICAIN ET INTERNATIONAL

vendredi 13 janvier 2017

Ouverture du Festival international du court-métrage des écoles de cinéma et du lancement du colloque

Cérémonie d’ouverture du festival international du court-métrage des écoles de cinéma à l’hôtel Azalaï de Cotonou.

La salle de conférence BEHANZIN de l’hôtel Azalaï a abrité le mercredi dernier la cérémonie d’ouverture du FICMEC qui est à sa première édition. Cette cérémonie riche en couleur a connu la présence de grandes personnalités venu d’ici et d’ailleurs. La fête était belle et a retenu l’attention du public.

   Cérémonie d'ouverture du FICMEC 2017 à l’hôtel Azalai   
Comme tout festival, la cérémonie d’ouverture du FICMEC s’est bien déroulée à l’hôtel Azalaï (Cotonou) . Précisément démarrée à 18 heures, cette cérémonie a été lancée par le colonel Marcellin ZANNOU président directeur de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et promoteur du festival. Son discours d’ouverture est suivi d’un mémento du professeur NOUKPO Agossou destiné à rendre hommage au précurseur du cinéma béninois Pascal ABIKANLOU.
La soirée a été riche avec la projection de film dont un film documentaire présenté au public pour rendre hommage au premier cinéaste béninois. L'ISMA par le biais de son promoteur a également décidé de rendre immortel dans la mémoire des hommes le nom de ce grand réalisateur  béninois tout en d'attribuant son nom à son nouvel amphi théâtre.
L'événement a été marqué par la présence du gouvernement béninois représenté par le ministre de la culture et du tourisme Pascal N'KOUÉ. Le ministère de l'économie numérique est représenté par son directeur de cabinet Mr Wilfried CODJIA qui a été très bref dans son discours. D'autres personnalités venues d'autres pays du continent et de l'occident ont aussi marqué la soirée. Cette soirée qui a connu la présence d'un public assez nombreux s'est achevée par la prestation du célèbre groupe de musicien Gangbe Brass Band. 
Communication du professeur Théophile BALIMA 
Ouvert le mercredi, ce festival international sera clôturé le samedi prochain ; mais en attendant la clôture de cet événement qui consistera à récompenser les meilleurs étudiants réalisateur de film, les conférences et communications portant sur le thème "l'audiovisuel à l'ere du numérique se poursuivent toujours à l'Institut français de Cotonou. 

mardi 10 janvier 2017

Festival international du court-métrage des écoles de cinéma (FICMEC) 1ère édition Cotonou (BÉNIN)

Célébration des 10ans de l’Institut Supérieur des métiers de l'Audiovisuel (ISMA): après le gâteau, le festival .

Dans le cadre de la célébration des 10ans de son existence entamée depuis l’année passée, l’Institut Supérieur des métiers de l’audiovisuel (ISMA) accueillera du mercredi 11 au samedi 14 janvier à Cotonou la première édition du festival international du court-métrage des écoles de cinéma (FICMEC). Portant sur la cinématographie, l’événement est soutenu par plusieurs sponsors et partenaires. La programmation, très riche , mêlera communication, Master class et même projection de film.

Cotonou abritera du 11 au 14 janvier 2017 le festival international du court-métrage des écoles de cinéma qui est à sa première édition. L’Institut Français, l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et l’hôtel Azalai sont les lieux retenus pour la célébration de cet événement.
L’ISMA et d’autres écoles de cinéma venant de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Ghana, du Niger, du Togo, du Gabon de la Belgique et du Liban participeront à ce festival. Cette fête qui marque en même temps la clôture de la célébration du 10ème anniversaire de L’ISMA sera accompagnée de plusieurs conférence scientifique qui porteront sur plusieurs thèmes en ce qui concerne les métiers de l’audiovisuel .Ces séances de communication et d’entretient seront animés  par des universitaires de haut rang, des professeurs d’université et d’autres professionnels de l’univers du cinéma et des médias.
Outre les conférences, cette cérémonie sera suivie de plusieurs séance de réjouissances et de projection de film. Au total 5 séance de projection des films seront au rendez-vous. Ces films qui seront projetés sont l’œuvre de quelque étudiants provenants des écoles de cinéma des pays précédemment cités et de L’ISMA .
Cette cérémonie officielle qui est à sa première édition et qui marquera les 10ans de L’ISMA prendra fin dans la soirée du samedi à Azalai hôtel Bénin après la récompense des lauréats du festival.
Rappelons que les festivités de la célébration du 10ème anniversaire de L'ISMA a débuté depuis le mois d’octobre passé sous le parrainage du Président Directeur Général de l’Institut Mr. Marcellin Théophile ZANNOU.

11-14 janvier 2017
Festival gratuit et ouvert à tous

Quelques temps forts du festival

mercredi 4 janvier 2017

Travaux de déguerpissement à Cotonou

Démarrage de l'opération de déguerpissement des espaces publics.

L’opération de déguerpissement des endroits publics a démarré ce mercredi après une longue attente des autorités. Hier, à 7 heure le préfet du littoral présent sur le terrain était entouré des policiers et militaires détachés pour sécuriser l’événement. C’est le tronçon Houéyiho – Agla qui a été choisi pour débuter ces travaux d’aménagement de la ville de Cotonou. Plusieurs engins de génie civil ont été mobilisés sur le terrain pour effectuer les différents travaux de nettoyage des milieux occupés. Nombreux sont ces occupants qui ont été surpris par la visite désagréable de Toboula. Ceux qui se sont levés tôt pour se dégager de ces espaces publics n’ont rien à craindre en revanche ceux qui ont été réfractaires à cette décision émanant de l’exécutif ont vu leur boutique, hangar, atelier et poste de vente détruis. Selon les propos du préfet recueillis par la presse, « l’État a décidé d’aider les béninois à se réinstaller ». C’est donc une mesure qui prend en compte les conséquences qu’auront à subir les populations touchées. Cette loi de déguerpissement des espaces publics qui devrait être appliquée depuis des années a vu le jour sous le gouvernement Talon dont l’ambition est de faire de la ville de Cotonou une capitale économique digne du nom. L’amélioration du cadre de vie de la population qui est d’ailleurs le pilier 3 du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) contient plusieurs réformes dont celle qui consiste à faire rayonner la ville de Cotonou à travers la réalisation des infrastructures sociales. Ce dynamisme de l’homme a la tête du littoral est sans doute la mise en application de ce pilier contenu dans « Le Bénin révélé ». D’après lui, «même la dernière rue de Cotonou sera nettoyée». Les autres béninois sont donc avertis. Ceux là qui n’ont pas encore reçu la visite du préfet ont encore une chance d’assumer leur responsabilité.

mardi 3 janvier 2017

Biographie de Stéphane Sessegnon

Stéphane sessègnon : le Maradona des Béninois

Titulaire de la double nationalité, Stéphane sessègnon, né le 1er juin 1984 à Allahe au Bénin, est un footballeur béninois. À deux ans et demi, il part vivre avec sa famille en Côte d'Ivoire. Élevé à Abidjan où son père exerce le métier de professeur de mathématiques, Il s’est fait remarquer dans les tournois inter quartiers d’Abidjan. À 16 ans, il est engagé par le club béninois des Requins de l'Atlantique à Cotonou où il débute sa carrière. En 2004, grâce à son père spirituel Galiou Soglo, il part tenter sa chance en France à L’US Créteil Lusitanos où il sera l’auteur de 10 buts en 70 matchs . Il devient alors la révélation de la ligue 2 cette année là. En 2006 ,il quitte Créteil pour découvrir la ligue 1 avec le Mans grâce à Rudy Raba son agent sportif. Disposant d’une qualité de dribble exceptionnelle, il fait partie des meilleurs joueurs de l’effectif manceau. En juillet 2008,il est transféré au Paris Saint Germain pour quatre ans avec un montant de transfert estimé à 9 millions d’euros. Il inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs face à Sochaux le 23 août 2008. De par son agilité et sa vitesse de dribble, il tente d’apporter une plus-value à son équipe, tantôt placé meneur de jeu, tantôt en tant que milieu droit. Avant son transfert à Sunderland, Stéphane sessègnon a réussi à inscrire une première ligne à son palmarès. En effet, il remporte en 2010 la finale de la coupe de France face à L’AS Monaco. C’est d’ailleurs le seul titre collectif qu’il a remporté avec le PSG. En janvier 2011,l’international béninois quitte le PSG pour l’Angleterre à la suite d’une altercation avec son entraîneur Antoine Kombouaré. Il s’engage pour une durée de trois ans et demi avec Sunderland. Estimé à 7 millions d’euros ,le montant de son transfert, Stéphane sessègnon effectue ses débuts contre le Chelsea FC. Il jouera finalement plus de matchs et marquera plus de but en premier ligue qu’en ligue 1. Le 2 septembre 2013,il quitte le Sunderland et rejoint le West Bromwich Albion. Le 26 septembre 2016, le milieu de terrain béninois fait son retour en France où il évolue actuellement au Montpellier HSC.
Le charme discret de Stéphane sessègnon
Marié à Marie Claude sessègnon et père de 5 enfants, Stéphane sessègnon, le joueur le plus cher du mercato d’été Parisien n’est pas à classer dans la catégorie des joueurs paillettes. Ce n’est pas l'Africain qui porte intérêt à son look. À 32ans l’attaquant béninois reste toujours discret sauf sur le terrain. Là où d’autres joueur s’égarent entre boite de nuit et restaurants à la mode, lui, suit son bonhomme de chemin.